Widgetized Section

Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone

L’élection de Trump «ouvre une période d’incertitude», dit Hollande

Partager/Share this

Image result for francois hollande

Francois Hollande

Agence France-Presse
PARIS

Le président français François Hollande a estimé mercredi que la victoire du candidat républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine « ouvrait une période d’incertitude » et a appelé à une « Europe unie ».

Le chef de l’État socialiste, qui avait dénoncé les « excès » du candidat républicain, l’a « félicité » formellement « comme il est naturel entre deux chefs d’État démocratiques », lors d’une brève allocution depuis l’Élysée.

Il a toutefois évoqué des « incertitudes » pour « la paix », « la lutte contre le terrorisme », « la situation au Moyen-Orient », « les relations économiques » et « la préservation de la planète », en référence notamment à l’accord de Paris sur le climat que Donald Trump a dénoncé à plusieurs reprises.

« Sur tous ces sujets j’engagerai sans tarder une discussion avec la nouvelle administration américaine », a indiqué le président Hollande, rappelant que « les États unis constituent un partenaire de tout premier plan pour la France ».

« Ce contexte appelle également à une Europe unie, capable de s’exprimer et de porter une politique partout où ses intérêts ou ses valeurs sont en cause : la liberté, la dignité, la cohésion sociale, la lutte contre la pauvreté », a-t-il ajouté.

« Nous devons trouver les réponses, elles sont en nous et elles doivent être justement capables de dépasser les peurs », a exhorté le président socialiste, dont le pays est également confronté à la montée de discours populistes à moins de six mois d’un scrutin présidentiel.

François Hollande dira seulement en décembre s’il se représente en 2017, mais son impopularité et les divisions à gauche rendent quasi certaine la qualification au second tour de la chef de l’extrême droite Marine Le Pen, selon les sondages.

Le président mexicain se dit «prêt à travailler» avec Trump

Le président mexicain Enrique Peña Nieto s’est dit mercredi « prêt à travailler » avec Donald Trump, élu à la présidence des États-Unis, assurant sur Twitter que les deux pays étaient « amis », malgré les tensions apparues pendant la campagne.

Le ministre des Finances José Antonio Meade a de son côté assuré que l’économie mexicaine avait la « force » suffisante pour affronter la « volatilité » des marchés après la victoire du candidat républicain et la chute record du peso mexicain.

Le président chinois Xi félicite Trump

Le président chinois Xi Jinping s’est dit mercredi « impatient » de travailler avec Donald Trump « sans confrontation » et « en vertu du principe de respect mutuel », dans un télégramme de félicitations au président élu des États-Unis.

« J’attache une grande importance aux relations sino-américaines, et suis impatient de travailler avec vous, sans conflit et sans confrontation », en « vertu des principes de respect mutuel et de coopération mutuellement bénéfique », afin notamment de « gérer les divergences (entre les deux pays) d’une manière constructive », a indiqué Xi, dans des propos rapportés au mode indirect par la télévision d’État CCTV.

Merkel rappelle à Trump l’importance des valeurs démocratiques

La chancelière allemande Angela Merkel a averti mercredi Donald Trump qu’une future « coopération étroite » entre leurs deux pays devrait se fonder sur les valeurs communes démocratiques et rappelé au président élu sa « responsabilité » au niveau mondial.

« L’Allemagne et les États-Unis sont liés par des valeurs, la démocratie, la liberté, le respect du droit, de la dignité de l’homme indépendamment de sa couleur de peau, de sa religion, de son sexe, de son orientation sexuelle ou de ses convictions politiques », a déclaré la chancelière à Berlin.

« C’est sur la base de ces valeurs que je propose une coopération étroite au futur président des États-Unis, Donald Trump », a-t-elle ajouté, alors que ce dernier a multiplié durant sa campagne les déclarations controversées sur les femmes, les minorités et sur ses adversaires politiques.

Mme Merkel, que le milliardaire a régulièrement attaquée dans le passé en raison de sa politique d’accueil des réfugiés de Syrie, a aussi tenu à rappeler que le futur chef d’État allait devoir « porter une responsabilité qui se fera sentir presque partout dans le monde » du fait de son « énorme puissance économique, son potentiel militaire et de son influence culturelle ».

Elle réagissait ainsi à la tentation isolationniste des partisans de Donald Trump aux États-Unis, qui entendent donner la priorité aux problèmes et aux intérêts de la population américaine.

La chancelière allemande a souligné que le partenariat avec les États-Unis devait rester un fondement de la politique étrangère allemande pour « surmonter les défis » du moment, citant « le bien-être économique et social, la politique climatique, la lutte contre le terrorisme, la pauvreté, la faim, les maladies ».

Nétanyahou félicite Trump, «véritable ami de l’État d’Israël»

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a félicité mercredi le président élu américain Donald Trump, « véritable ami de l’État d’Israël ».

« Le président élu est un véritable ami de l’État d’Israël et je suis impatient de travailler avec lui en faveur de la sécurité, la stabilité et la paix dans notre région », a dit M. Nétanyahou dans un communiqué, qui ne fait aucune référence explicite au conflit israélo-palestinien ni à la promesse controversée de M. Trump de déplacer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.

M. Nétanyahou évoque le lien « inaltérable » entre les États-Unis et Israël. « Je suis certain que le président élu continuera à renforcer cette alliance entre nos deux pays et la portera à des sommets encore plus élevés », a dit M. Nétanyahou, connu pour avoir eu pendant bientôt huit ans des relations difficiles avec l’actuel occupant de la Maison-Blanche, Barack Obama.

Le roi d’Arabie espère que Trump apportera la «stabilité» au Moyen-Orient

Le roi Salmane d’Arabie saoudite a souhaité mercredi que Donald Trump apporte « la stabilité » au Moyen-Orient, théâtre de conflits armés, dans un télégramme de félicitations au président élu des États-Unis.

« Nous souhaitons à votre excellence la réussite et le succès dans votre mission pour réaliser la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient et dans le monde », écrit le souverain saoudien dans la première réaction de Riyad à l’annonce de l’élection de M. Trump.

Il loue les relations « historiques et étroites entre les deux pays amis que toutes les parties aspirent à développer et à renforcer dans tous les domaines dans l’intérêt des deux pays ».

Le prince héritier, Mohamed ben Nayef, et le vice-prince héritier Mohammed ben Salmane, ont adressé des messages similaires à Donald Trump, qui va succéder au président Barack Obama.

Trump ne peut pas revenir sur l’accord nucléaire, selon le président iranien

Le président iranien Hassan Rohani a affirmé mercredi que le futur président américain Donald Trump ne pourrait pas revenir sur l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, car il a été « entériné » par l’ONU.

L’accord nucléaire n’a pas été « conclu avec un seul pays ou un seul gouvernement, mais a été entériné par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU et ne peut pas être changé par la décision d’un seul gouvernement », a déclaré M. Rohani lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, selon la télévision d’État iranienne.

« Le résultat des élections américaines n’a aucun effet sur la politique de la République islamique d’Iran », a-t-il affirmé.

« La politique d’entente constructive de l’Iran avec le monde et le fait que les sanctions internationales ont été brisées, ont placé l’économie iraniennne sur un chemin où il n’y a pas de possibilité de retour en arrière », selon le président iranien.

La position de Washington « a été affaiblie dans le monde (…) à cause de politiques erronées » et « aujourd’hui, les États-Unis n’ont plus la capacité (…) de créer un consensus contre l’Iran » a-t-il ajouté.

L’accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) est entré en application en janvier dernier, permettant la levée d’une partie des sanctions internationales.

Mais le gouvernement iranien a critiqué la politique des États-Unis qui, en maintenant d’autres sanctions, ont empêché jusque-là une normalisation complète des relations économiques avec le reste du monde.

Partager/Share this

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.