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Nouvelles d’Haiti , 6 Juillet 2015

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La gourde continue de chuter par rapport au dollar américain

La dépréciation de la gourde par rapport au dollar américain, préoccupe de plus en plus les opérateurs économiques haïtiens.

La barre des 53 gourdes pour un dollar a été franchie ces derniers jours.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la dépréciation de la gourde par rapport au dollar américain, selon ce qu’a fait savoir le président de l’association des professionnels de banques.

L’appréciation du dollar par rapport à la gourde s’explique par l’état de l’économie haïtienne fortement importatrice et par d’autres facteurs comme la baisse de l’aide internationale ou du prix des produits pétroliers, selon le président de l’association des professionnels de banques. Maxime D. Charles appelle les citoyens à faire preuve de civisme notamment en cessant d’importer des produits dominicains.

Le taux de change de la gourde par rapport au dollar était fixe entre 1960 et 1990. Il fallait 5 gourdes pour un dollar et ceci était inscrit sur les billets.

La première variation du taux de change a été enregistrée en 1991 durant le premier mandat du président Jean Bertrand Aristide. Le taux de change du dollar était de 6 gourdes. Un an plus tard le taux était supérieur à 9 gourdes.

Entre 1993 et 2002 le taux de change a connu une hausse continue passant de 12 à 29 gourdes.

Les turbulences politiques de 2003 et du début 2004 avaient provoqué un nouvel effondrement de la gourde. Il fallait 42 gourdes pour un dollar.

La dégringolade a été plus ou moins stoppée sous le gouvernement de transition avec un taux variant entre 38 et 40 gourdes.

La tendance s’est maintenue sous l’administration de René Préval. Entre 2007 et 2010, le taux variait entre 36 et 39 gourdes.

Le taux du dollar sous l’administration de Michel Martelly a connu des hausses successives. Il fallait plus de 40 gourdes en 2011, plus de 41 gourdes en 2012, plus de 43 en 2013 et plus de 46 gourdes en 2014. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la dépréciation de la gourde par rapport au dollar américain, selon ce qu’a fait savoir le président de l’association des professionnels de banques.

L’appréciation du dollar par rapport à la gourde s’explique par l’état de l’économie haïtienne fortement importatrice et par d’autres facteurs comme la baisse de l’aide internationale ou du prix des produits pétroliers, selon le président de l’association des professionnels de banques. Maxime D. Charles appelle les citoyens à faire preuve de civisme notamment en cessant d’importer des produits dominicains.

Haïti – Politique : Échec du PIDIH, un fiasco de 2 millions de dollars

Daniel Supplice, l’Ambassadeur d’Haïti en République Dominicaine, a admis que son gouvernement n’avait pas aidé des milliers d’Haïtiens sans document d’identification, à pouvoir s’inscrire au Plan National de Régularisation des Étrangers (PNRE) vivant en situation migratoire irrégulière en République voisine en raison de la défaillance du Programme d’Identification et de Documentation des immigrants Haïtiens (PIDIH) lancé en Juillet 2014.

« Nous sommes responsables de ce qui se passe aujourd’hui avec nos compatriotes » a déclaré Supplice, ajoutant que la mise en œuvre de ce plan n’a pas été une « très bonne idée ». « Si nous ne parvenons pas à identifier nos citoyens chez nous, je ne vois pas comment nous aurions pu le faire ailleurs […] j’ai déjà ordonné la fermeture du programme, qui a coûté jusqu’ici deux millions de dollars .

En raison de la pression des immigrés et des échecs dans la mise en œuvre, le gouvernement haïtien a prit la gestion du plan au Ministère des Haïtiens vivant à l’étranger (MHAVE) et l’a transmise au ministère des Affaires étrangères, il a réduit le coût de la fourniture des documents de 2,500 à 1,000 pesos et en avril 2015, a ouvert deux bureaux à Santiago (Centre) et Barahona (Sud) pour renforcer le travail de Santo-Domingo.

Bien qu’Haïti s’était fixé un objectif d’identifier au moins 200,000 compatriotes, seulement 52,000 haïtiens vivant en République dominicaine figurent aujourd’hui sur la liste des inscrits au PIDIH, dont seulement 2.000 ont reçu leur passeport, 15.000 une carte d’identification nationale et 20,000 un acte de naissance.

Rappelons qu’à la demande de l’Ambassadeur Supplice, la présidence dominicaine a accepté le principe d’inscrire des ressortissants haïtiens sur présentation d’un document délivré par l’Ambassade d’Haïti. Dans le cadre de ce programme d’identification d’urgence, du 8 au 16 juin, plus de 7,000 compatriotes, qui avaient fait des demandes de documents d’identification, jamais délivrés par Haïti, ont obtenu de l’Ambassade un reçu d’identification leur permettant de s’inscrire au Plan National de Régularisation des Étrangers (PNRE), qui s’est achevé mercredi 17 juin à minuit.

Toutefois, comme l’avait rappelé Washington González le Sous-ministre de l’Intérieur et de la Police « le gouvernement dominicain s’est engagé à accepter ce papier, mais il avait rappelé que ce récipissé ne suffisait pas et que que les autorités Haïtienne devront remettre à leurs ressortissants déjà inscrit au Plan National de Régularisation des Étrangers (PNRE), les documents d’identifications exigés dans le PNRE, au plus tard dans les 45 jours suivant la clôture du PNRE (17 juin 2015). Souhaitons que ce sursis administratif de l’Ambassade se conclut positivement pour tous les haïtiens concernés.

Haiti-Rep. Dom : Déjà plus de 31,275 retours volontaires

Jeudi, le Major-Général Rubén Darío Paulino Sem, Directeur Général des migrations (DGM) a rappelé que lundi 6 juillet arrive à son terme le délai du Plan pour le retour volontaire de tous les étrangers en situation migratoire irrégulière en République Dominicaine, qui ne sont pas enregistré dans le Plan National de Régularisation des Étrangers. Toutefois il a précisé que cela ne signifiait pas qu’après ce délai, le processus de rapatriement des étrangers illégaux va commencer.

Il a indiqué, que les autorités vont évaluer à partir de lundi prochain, la voie à suivre en ce qui concerne la fin de la période de départ volontaire « c’est le Président Danilo Medina, qui aura à prendre la décision de prolonger la période accordée pour 15 jours ou s’il applique le contenu du communiqué publié le 18 Juin » (qui prévoit le début des rapatriements).

Le Directeur de l’immigration, a également révélé qu’en date de mercredi 1 juillet 31,275 ressortissants haïtiens illégaux (15,777 hommes, 8,371 femmes et 7,127 enfants) avaient décidé de quitter volontairement le territoire dominicain (en moyenne près de 2,000 retour par jour depuis le 18 juin dernier).

Rappelons que dans le cadre d’un retour volontaire, tous les étrangers (quel que soit leur nationalité) sont exempts des sanctions conformément au règlement 285-04 de la loi régissant l’institution. Cela signifie qu’éventuellement, ils pourront retourner en République Dominicaine, sans entrave, à condition qu’ils répondent aux exigences prévues par la loi de migration dominicaine.

Haïti – USA : Samson Jolibois condamné à 16 ans de prison

Vendredi, Samson Jolibois, un haïtien de 47 ans, originaire de Port-au-Prince a été condamné par la justice américaine, à 192 mois de prison, suivis de trois ans de liberté surveillée pour avoir conspiré pour commettre des prises d’otages. Jolibois a également été condamné à payer plus de 32,000 $ en dédommagement.

Selon des documents judiciaires, Jolibois, qui avait plaidé coupable le 27 février 2015, faisait partie d’un groupe criminel, qui a enlevé et retenu en otage deux citoyens américains dans le secteur de Carrefour, en Haïti. Le groupe ciblait des citoyens américains d’origine haïtienne, qui étaient retournés pour visiter Haïti, parce qu’ils croyaient que ces personnes étaient issus de familles riches. Au cours de deux événements distincts, les membres du groupe criminel ont enlevé les victimes à la pointe de leur arme à l’extérieur de leur lieu de résidence et les ont tenue en otage pendant plusieurs jours tout en demandant une rançon de leurs familles.

Les deux femmes qui ont été enlevé par Jolibois, était des citoyennes américaines naturalisées, d’origine haïtienne qui étaient en visite familiale. Dans un cas, la famille a payé une rançon 20,000 dollars. Dans l’autre, la police haïtienne a sauvé l’otage après trois jours de captivité.

Dana J. Boente, procureur américain pour le District Est de Virginie; et George L. Piro, agent spécial responsable du Bureau de terrain du FBI à Miami, ont fait cette annonce après la condamnation par le juge de district des États-Unis, Liam O’Grady. Cette enquête a été menée par le Bureau de terrain du FBI de Miami. C’est le procureur adjoint américain Michael P. Ben’Ary a poursuivi le cas.

Les travaux à la Centrale de Péligre, coûtent de plus en plus cher…

 

L’Ambassade d’Allemagne à Port-au-Prince a annoncé que le Gouvernement fédéral allemand avait alloué un montant supplémentaire de 8 millions d’euros (soit plus de 9 millions de dollars américains) pour le projet « Réhabilitation de la Centrale Hydroélectrique de Péligre ». Cette contribution s’ajoute aux 20 millions d’euros déjà alloués pou un total de 28 millions.

Du coté allemand, ce projet est mené par la Banque de Développement (KfW) dans le cadre de la coopération financière bilatérale avec Haïti, et le financement est mis à disposition sous forme de don.

Ce financement additionnel est dû à l’augmentation considérable des coûts en raison de la complexité des travaux nécessaires sur les 3 turbines de la centrale, suite à la décision prise conjointement entre les parties, de ne pas vider le lac de Péligre à cause de son importance pour l’irrigation dans l’Artibonite, ce qui entraine des travaux subaquatiques coûteux…

Rappelons que la réhabilitation de la centrale de Péligre est un projet co-financé par trois bailleurs : La Banque Interaméricaine de Développement (BID), le fonds OPEC pour le développement international (OPEC-OFID) et l’Allemagne. Du coté haïtien, c’est l’Électricité d’Haïti (Ed’H) et le Ministère des Travaux Publics, qui en sont les responsables.

6 femmes briguent la présidence

Dr Maryse Narcisse,candidate du parti Fanmi Lavalas 

Seulement 6 femmes,sur 58 candidats au total, ont soumis leurs dossiers aux autorités électorales haïtiennes dans le cadre des inscriptions pour la présidentielle d’octobre 2015.

Parmi ces candidates seule Edmonde Supplice Beauzile, de la Fusion des sociaux Démocrates, a déjà occupé des postes électifs. Mme Beauzile, ex sénatrice du Centre, et ex députée, est la cheffe de file du parti Fusion.

Autre cheffe de parti, Marie Judie C. Roy, brigue la présidence pour la deuxième fois. Elle dirige le parti Regroupement Patriotique Pour Le Renouveau National (Reparen).

Maryse Narcisse, est également dirigeante de parti. Coordonatrice nationale de Fanmi Lavalas, Mme Narcisse médecin, se lance dans sa première campagne électorale.

Les Gauthier comptent deux représentantes parmi les candidats de 2015.

Docteur Marie Antoinette Gauthier, candidate de Plan D’Action Citoyenne, est médecin, elle avait assuré pendant un certain temps la gestion de l’hôpital de l’Université d’état d’Haïti (HUEH), le plus grand centre hospitalier du pays.

Marie Josefa Gauthier, candidate de Alliance Démocratique Pour La Réconciliation Nationale, a été ministre durant l’administration de Michel Martelly. Elle est membre de la famille Raymond.

Danielle Saint Lot, candidate sous la bannière de Defile Pati Politik Fanm Ak Fanmi, est porte parole du Parti Haïtien Tet Kalé. Elle avait participé activement à la campagne électorale en 2010 avec Michel Martelly.

Inauguration du nouveau port de Lafiteau

Le Président de la République, Monsieur Michel Joseph Martelly, a pris part , ce jeudi 2 Juillet, à Lafiteau, à l’inauguration du nouveau port.

En présence des membres du gouvernement, du Directeur général de l’Autorité Portuaire Nationale (APN), M. Alix Célestin, des représentants du secteur privé des affaires, des autorités policières, le Chef de l’Etat salue les efforts de tous ceux et de toutes celles qui ont participé à la réalisation de ce grand projet. Le Président Martelly a profité de l’occasion pour signaler l’importance de la construction de ces infrastructures dans le processus de développement économique et touristique d’Haïti.

Pour sa part, le Directeur général de l’APN, M. Alix Célestin, a indiqué que la réalisation de ce projet est le résultat d’un véritable partenariat entre le Groupe Biggio, l’Etat haïtien et plusieurs entrepreneurs du secteur privé haïtien.

En outre, M. Gilbert Biggio a particulièrement remercié le Président de la République et le Directeur général de l’APN qui ont contribué à la réalisation du nouveau Port Lafito.

Ce terminal multifonctionnel abrite le port le plus profond du pays, avec 12 mètres de tirant d’eau et 450 mètres de poste d’amarrage. Initié par le Groupe Biggio, ce projet, dont le coût s’élève à 150 millions de dollars, fait partie du projet Lafiteau Global. Cette grande première dans le secteur maritime et portuaire haïtien, compte créer 20,000 emplois dans les quatre prochaines années.

Haiti-Elections :2/3 du budget déjà disponibles

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), informe que jusqu’à date, la disponibilité de fonds pour les élections en Haïti, s’élève à environ 44 millions de dollars américains, provenant de la contribution de plusieurs bailleurs dont le Gouvernement Haïtien ($13,825,609) ; l’Union Européenne ($6,793,478) ; l’l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ($11,500,000) ; le Canada ($5,385,996) ; le Japon ($4,500,000) et le Brésil ($3,000,000). Le PNUD indique que d’autres engagements ont déjà été pris par des bailleurs et sont en attente d’être concrétisés, spécifiant que le processus requiert encore une mobilisation de plus de 21 millions de dollars à la lumière du budget des opérations électorales élaboré avec le Conseil Électoral Provisoire (CEP).

Une confirmation qui est loin de convaincre le Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé, qui qualifie de « Pièce de Théâtre » les démarches du CEP afin d’organiser les prochains scrutins. Selon lui, les élections n’auront pas lieu, car la totalité des sommes annoncées ne sont pas disponible. Il affirme qu’un groupe de personnes [?] et la Communauté Internationale, sont de connivence afin de conduire le pays vers un gouvernement provisoire.

AVIS Changement de Centre de vote :
« Le Conseil électoral provisoire (CEP) informe la population en général, les partis, groupements politiques, les candidats et les électeurs en particulier, désireux de changer de Centre de vote, à cause d’un changement d’adresse, qu’ils peuvent se présenter au Bureau Électoral Départemental (BED) et au Bureau Électoral Communal(BEC), le plus proche de leur domicile, pour effectuer cette modification, du 1er au 8 juillet 2015, inclusivement.

Au moment de cette opération, l’intéressé doit être muni de sa Carte d’Identification Nationale (CIN) ou d’un certificat émis par l’Office National d’Identification, (ONI).

Le CEP rappelle, par ailleurs, que tout électeur ayant été inscrit sur le registre de l’ONI, après le 11 mai 2015, ne pourra pas voter aux élections ».

70% des bulletins de vote pour les législatives sont déjà imprimés :
Lundi Philipe Augustin, le Directeur du registre électoral a annoncé que 70% des bulletins de vote pour les législatives étaient déjà imprimés à Dubaï, ces bulletins concernent 4 départements : l’Ouest, le Nord-Ouest, le Nord-est et le Centre «[…] dans les 15 jours qui viennent, tous les bulletins de vote seront acheminés en Haïti avec d’autres matériels administratifs, comme les procès-verbaux ». Actuellement, le CEP met les dernières touches à la liste électorale et une vérification des Centres de vote est en cours ».

Plan de sécurité prêt pour les élections :
Marc Wilkens Jean, le porte-parole de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti (IGPNH) informe qu’un plan de sécurité est déjà prêt dans la perspective des prochaines élections. Il a salué la décision des autorités policières d’augmenter les matériels (notamment les véhicules) et des effectifs, qui doivent servir au renforcement de la sécurité de la population. Il a en outre informé que des inspections ont été réalisées au niveau de l’armement des officiers de Police, des équipements de communication, des véhicules, des commissariats et des unités d’interventions spécialisées.

Réhabilitation de la piste 10-28 de l’Aéroport Toussaint Louverture

L’entreprise Vorbe et Fils Construction (V&F), aux cotés de Razel, une entreprise française spécialisée en génie civil (groupe Fayat), vont travailler à d’importants travaux de réhabilitation en profondeur de la piste 10-28 de l’Aéroport International Toussaint Louverture.

L’industriel Jean Marie Vorbe, PDG du Groupe Jean Vorbe a expliqué que « La piste de cet aéroport a déjà été rénovée dans le passé. Haïti n’aurait pas été autorisée par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), à recevoir des vols internationaux, si la piste n’était pas régulièrement mise dans un état jugé acceptable. Quand cet aéroport a été mis en service en 1965, sous le gouvernement de François Duvalier, la piste était en béton. En 1988, l’entreprise française, Fougerolle, a été chargée de la réhabiliter et de l’asphalter. Presque trente ans après, des travaux importants doivent à nouveau être entrepris ».

Concernant la nature des travaux, Jean Marie Vorbe a expliqué qu’ils seront différents de ceux entrepris au Cap Haïtien, où il s’agissait de la mise en place de couches d’enrobé sur la piste d’envol existante ainsi que sur son prolongement. « Dans le cas de l’Aéroport International Toussaint Louverture, il s’agit de travaux de réhabilitation qui visent tant les fondations que la chaussée. Razel et V& F vont s’attaquer, entre autres, au problème du sous-sol, qui a été déclaré impropre à supporter les charges des gros avions actuels. Le sous-sol de la plate-forme devra par conséquent être traité en vue de permettre une plus grande résistance de cette structure. »

Les travaux de réhabilitation concernent principalement :
– La piste d’atterrissage et de décollage (piste 10-28), d’une longueur de 3.06 km contre et large de 42.75 m. Au cours de ces travaux, cette piste sera élargie à 60 m avec la construction de deux accotements de 8.625 m de chaque côté.

– La voie de circulation qui canalise le trafic vers l’aérogare principale, d’une largeur de 23m sera élargie à 44 m, au moyen de l’édification de deux accotements de 10.5 m à construire de part et d’autre de la voie.

Nature des travaux :
Le gros des travaux débutera avec le terrassement au niveau des accotements et le drainage. Un total de 738,000 m3 de matériaux est à excaver ou décaper. La plateforme recevra 60,000 m3 de remblai. Les accotements seront construits sur le remblai avec 30 cm de Granulat Non Traité (GNT) en couche de fondation, suivis de 5 cm de BBSG en couche de nivellement, et de 5 cm de Béton Bitumineux à Module Elevé (BBME) en couche de roulement. C’est au niveau des accotements que se placeront les conduits pour l’éclairage de la piste.

162,000 m2 de piste sontà fraiser et après pontage des fissures, la pente sera corrigée par une couche de nivellement en Béton Bitumineux Semi-Grenu (BBSG). La couche de roulement qui recevra la peinture de marquage sera constituée de 5 cm de BBME.

Vu l’intensité du trafic aérien entre 6h00 a.m. et 8h30 p.m, ces travaux ne pourront se dérouler que durant la nuit dans sur une période d’un an.

État actuel du chantier :
La phase préparatoire a déjà débuté, la localisation de la base est faite. D’ici la semaine du 7 juillet, commenceront les relevés Lidar (Light Detection And Ranging) de la piste et de la voie de circulation qui dureront deux semaines, ainsi qu’une campagne de carottage et de mesure de déflexion de la piste. Ces données permettront de préparer le dossier d’exécution à transmettre à l’agrément de la mission de contrôle.

Le Groupe travaille également sur les logements, le bureau ainsi que le laboratoire de la mission de contrôle.

Près de 200 000 familles haïtiennes affectées par la sécheresse

Selon la Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire (CNSA), l’insécurité alimentaire devrait se détériorer jusqu’à la fin de l’année, avec une augmentation attendue du nombre de cas de malnutrition sévère aiguë et de maladies d’origine hydrique.

Une évaluation rapide de la situation agricole en mai dernier, réalisée par la CNSA et quelques-uns de ses partenaires du Groupe Technique Sécurité Alimentaire et Nutrition (GTSAN), a montré que la sécheresse a eu un effet négatif sur la disponibilité de l’eau et des produits locaux sur les marchés. Cette situation a abouti à une sécheresse qui affecte les régions de Sud-Est, du Nord-Ouest, du Haut Artibonite, du Centre et du Nord-Est.

Selon le rapport d’évaluation de la CNSA, 199,967 familles qui dépendent principalement de l’agriculture, sont affectées par cette situation au niveau des 10 Départements du pays. L’évaluation a permis d’observer un arrêt prématuré de la saison de pluie, une absence totale de pluie dans certaines zones et un début tardif dans d’autres zones. La pluviométrie s’est révélée nettement insuffisante et irrégulière au niveau de la majeure partie du territoire.

Pour ce qui est de l’accès à l’eau, il a été constaté un tarissement ou une baisse du débit des sources. En conséquence, on assiste à une forte pression sur les rares points d’eau où l’on enregistre beaucoup de violences, surtout au Sud-Est et au Nord-Ouest. La question de l’eau devient de plus en plus critique particulièrement à Grand-Gosier, Thiotte, Anse-à-Pitres (Bois-d’Orme), Belle-Anse (Baie d’Orange, Marbriole).

A Thiotte, par exemple, deux points d’eau existent au niveau de la commune dont une difficilement accessible pour la majorité de la population. Des familles mettent 3 à 4 heures rien que pour se rendre à ce point d’eau. A Grand Gosier, les familles doivent se rendre à Thiotte ou à Belle Anse pour s’approvisionner en eau à moins de s’approvisionner dans le puits d’eau saumâtres du bord de mer.

La production agricole qui a connu une baisse significative à cause de la rareté des semences (en raison des pertes de récoltes) pour la prochaine campagne, risque d’affecter la prochaine saison agricole (semis en juillet/août).

Le rapport souligne que « La situation du bétail semble être un peu plus critique au niveau de certaines communes du département du Sud-Est (Thiotte, Grand-Gosier, Anse à Pitre (Bois d’Orme) et du Nord-Ouest (Baie de Henne, Bombardopolis, Mole St Nicolas). On rapporte déjà des cas de morts d’animaux dans certaines zones ».

Dans un contexte comme celui-ci, un renforcement des programmes d’alimentation des ménages est à prendre en compte, ainsi que la mise en œuvre d’activités de haute intensité de main-d’œuvre. À moyen terme, les actions doivent être orientées vers la maitrise de l’eau notamment la construction/réhabilitation de système d’irrigation et la construction de retenue collinaire et de citernes familiales.

En ce qui a trait aux réponses urgentes, la CNSA recommande que « les actions de distribution d’eau (déjà initiée par la DINEPA au niveau du Sud-Est) soient appuyées et renforcées. La distribution des kits de traitement de l’eau et la distribution des kits alimentaires en support aux programmes de cantines scolaires pour la prochaine rentrée scolaire doivent être renforcées. Il est également urgent de permettre aux agriculteurs de reprendre leur activité de production agricole en leur fournissant des semences et des intrants agricoles. Des actions de formation des communautés rurales affectées sur les pratiques agricoles résilientes à la sécheresse et l’éducation nutritionnelle, sont aussi nécessaires ».

Démantèlement d’un réseau de formation de faux policiers…

L’inspecteur Principal, Garry Desrosiers, Porte Parole adjoint de la Police Nationale d’Haïti (PNH) a annoncé que la PNH avait démantelé un réseau de malfaiteurs qui recrutait et formait des jeunes au nom de la PNH, entre autres au maniement des armes a feu. Il a indiqué que l’un des Chefs de ce réseau (qui aurait déjà formée de nombreux jeunes), serait un jeune policier, Jerry Toussaint, récemment graduée de la 25ème promotion de la PoliceNationale.

Il a informé que 4 individus soupçonnés d’appartenir à de ce réseau avait déjà été appréhendés et que 5 autres membres du réseau dont Jerry Toussaint, sont activement recherchés par les forces de l’ordre.

Selon l’inspecteur Desrosiers le seul objectif de ce réseau était de ternir l’image de la PNH, toutefois, on peut se demander si ce réseau ne poursuivait pas un autre but, que de nuire à l’image de l’institution policière…

8 boat-people haïtiens arrêtés à Palm Beach

Dimanche au environ de 1h44 du matin, un bateau de 25 pieds a accosté sur le rivage près du parcours de golf « Palm Beach Par 3 » au Nord de « The Ambassador Hotel » avec à bord de 10 à 12 passagers immigrants illégaux, qui se sont enfuit dès leur arrivée, a rapporté la Police de Palm Beach.

Le Bureau du shérif du comté de Palm Beach et la Garde côtière, ont effectué des recherches dans les zones au Sud de « Ibis Isle Road » jusqu’à « Lake Worth Bridge » pour retrouver les fugitifs illégaux.

Selon la Police, à l’issue de ces recherches, 10 personnes ont été appréhendées, 2 provenaient des Bahamas et 8 d’Haïti. Les migrants ont été placés en détention par la patrouille frontalière.

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