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Le Cardinal Chibly Langlois plaide pour la reconstruction de l’homme haïtien

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Le cardinal haïtien a livré le fond de sa pensé ce mercredi sur la crise haïtienne : « La solution au problème d’Haïti passe d’abord par la reconstruction de l’homme haïtien » a lancé son éminence Chibly Langlois.

A l’approche de la commémoration du 5ème anniversaire du séisme qui a ravagé le pays, le président de la conférence épiscopale d’Haïti invite les citoyens à faire un pas dans le sens de la reconstruction entière et complète de la nation.

S’il y a 5 ans de cela, Haïti était frappé par un tremblement de terre, phénomène inévitable, le cardinal Langlois estime que les hommes d’État haïtiens doivent tout faire pour épargner au pays un nouveau cataclysme, cette fois politique ce 12 janvier 2015. Le cardinal se dit optimiste et appelle les autorités à une prise de conscience patriotique.

Affirmant que la solution idéale n’existe pas, Chibly Langlois plaide pour un dénouement acceptable. Le dialogue demeure la clef à la résolution de la crise actuelle fait remarquer l’évêque des Cayes.

Le chef de l’église catholique en Haïti invite les acteurs politique à laisser de cote leurs intérêts personnels et a éviter de jouer a la corde raide.

Un message qui tombe à pic à un moment où le président Martelly tente de jouer sa dernière carte avec le parlement, particulièrement le groupe des 6 sénateurs.

Négociation demeure le maitre mot du G6 alors que le chef d’état lui se veut méfiant, expérience semble obliger.

L’Ambassade américaine presse les acteurs politiques à trouver un consensus

Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 8 janvier, l’ambassade américaine dit encourager les négociations en cours en vue de résoudre l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays depuis plus d’une année.

Les Etats-Unis « exhortent fermement toutes les parties à s’asseoir et à travailler de manière constructive pour trouver une solution haïtienne qui mène à des élections inclusives », lit-on dans cette note.

Par ailleurs, l’ambassade américaine dit réaffirmer son soutienà la tenue d’élections crédibles et transparentes en Haïti, avec la participation de l’ensemble des partis politiques. « Le choix du peuple haïtien ne peut se refléter avec exactitude le jour des élections qu’avec la participation d’un large éventail de partis politiques ».

Selon cette note, le gouvernement américain a déjà mis en place un programme solide pour appuyer le déroulement des élections et la participation de l’électorat haïtien, et en attendant l’approbation du Congrès des États-Unis.

En ce sens, le gouvernement américain se dit prêt à supporter des mesures additionnelles afin que les partis politiques démocratiques puissent y prendre part, et participer pleinement dans le processus électoral.

Nous sommes à trois (3) jours du 12 janvier. Les acteurs politiques ont ce week-end pour trouver le compromis politique nécessaire à la résolution de la crise.

Crise politique : Les discussions se poursuivent

A quatre (4) jours du 12 janvier, date définitivement redoutée, les divers acteurs concernés par la crise politique s’activent.Non pas parce que cela ramène le cinquième anniversaire du séisme dévastateur de janvier 2010, mais parce que le pays risque de connaitre un grand saut vers l’inconnu.« Tout le monde est préoccupé, tout le monde souhaite le dénouement de la crise ». Mais plus de temps. C’est la course à la montre.

Ce mercredi des rencontres se sont multipliées entre les divers acteurs clés de la crise. Le président de la République a rencontré, à l’hôtel Kinam, les partis politiques de l’opposition, des membres de la société civile et une commission sénatorialechargée de formuler les réserves du sénat concernant l’accord Tripartite conclu entre les trois pouvoirs publics le 29 décembre dernier.

A l’issue de 10 heures de sérieuses négociations entre le premier mandataire de la nation et les dirigeants des partis politiques de l’opposition, les acteurs s’entendent sur la formation d’un gouvernement de consensus. Toutefois, un désaccord majeur demeure sur la nomination d’Evans Paul à la tête de la Primature.

La nomination d’Evans Paul est sévèrement critiquée par les partis politiques. Et pour cause, pendant qu’ils discutaient avec le chef de l’Etat,à l’hôtel Kinam, sur la formation du nouveau gouvernement, ils ont appris par voie de presse que le chef de l’Etat a fait le choix du leader de la KID pour devenir le prochain premier ministre. Sur ce point, les partis semblent ne pas vouloir pardonner à Michel Martelly.« Le dossier d’Evans Paul est compliqué », a avoué Rosemonde Pradel de la FUSION à la presse.

Pour finaliser ce dossier, une nouvelle rencontre est programmée pour ce jeudi entre Martelly et les partis politiques en discussions.

Concernant la formation du nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP), une entente a été trouvée. Aucun des trois pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire) n’y sera pas représenté, a confié M. Pradel.

Quant à la rencontre entre le chef de l’Etat et les sénateurs, une entente sur la formation du CEP et la démission de Me. Anel Alexis Joseph a été trouvée. Par contre, rien n’a été conclu sur le choix de M. Evans Paul au poste de Premier Ministre. Ce dossier reste pendant. Si le chef de l’Etat est prêt à faire encore des concessions, il n’est toutefois pas prêt à lâcher Evans Paul, avons-nous appris.

Les acteurs politiques déclarent la permanence sur les négociations. Les sénateurs mandatés par le sénat sont à la totale disposition du chef de l’Etat, qui peut les convoquer à n’importe quel moment de la durée.

Selon le président du sénat, l’ouverture de l’assemblée nationale, déjà reportée à deux reprises, faute de quorum, est tributaire à la conclusion d’un nouvel accord entre le chef de l’Etat et les autres parties.

En fin de journée du mercredi, le président du CSPJ, Me Anel Alexis Joseph a remis sa démission au chef de l’Etat.Cet abandon constitue un élément important en vue d’un dégel non seulement parce que cela complète la mise en application du rapport de la commission consultative présidentielle mais surtout parce que les principaux acteurs de l’opposition – le groupe des six et les dirigeants politiques de l’opposition – ne cessaient d’exiger sa mise à pieds.

Et voilà pour la journée d’hier ! Une journée marquée par d’intenses discussions et de négociations. Fut-il tard et même très tard. Mais pas trop tard. Les acteurs ont semblé comprendre l’urgente nécessité de l’heure. Car, à l’aube de cettenouvelleannée qui marque le centenaire de l’occupation américaine de 1915, des dirigeants politiques responsables ne peuvent pas se permettre de continuer de faire du « spectacle ». Un compromis politique est donc nécessaire pour éviter au pays cegrand saut vers l’inconnu tant redouté.

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