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Brèves Nouvelles d’Haiti, 7 Mai 2013

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Trois accords signés entre Haïti et le Brésil
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Le Premier Ministre haïtien, Laurent Salvador Lamothe, au cours de son voyage au Brésil du 20 au 26 mai dernier, a procédé à la signature de trois accords de coopération avec ce pays de l’Amérique du Sud. Lors d’une conférence de Presse tenue ce mercredi à la Primature, le chef du gouvernement a fait le point sur la teneur de ces accords. Le premier portait sur la coopération de la Police nationale avec la Police de la pacification brésilienne. Le deuxième était basé sur la protection des investissements tandis que le troisième a mis l’accent sur la formation des diplomates haïtiens.L’objectif de la visite, à en croire le Premier ministre était, entre autres, le renforcement des relations commerciales, économiques et énergétiques ainsi que les liens d’amitié d’Haïti avec la sixième économie mondiale. Cette tournée a permis au chef du gouvernement de toucher à fonds certains problèmes auxquels le pays se trouve confronté. Il a été également question, lors de cette tournée dans le pays de Lula, pour M. Lamothe de Plaider pour la ratification d’une loi préférentielle destinée à stimuler les investissements brésiliens en Haïti.En plus des accords signés, plusieurs discussions ont eu lieu entre la délégation haïtienne et plusieurs autorités du gouvernement et de la société civile du Brésil. Ainsi, avec Antonio de Aguiar Patriota, ministre des Relations extérieures du Brésil, le chef du gouvernement a paraphé un mémorandum d’entente affirmant notamment leur intérêt commun de renforcer la coopération entre les deux pays en vue de la reconquête des capacités de production agricole indispensable à la sécurité alimentaire.Avec le ministre brésilien de la Défense, Celso Amorim, le problème de la sécurité d’Haïti a été mis sur le tapis. M Lamothe a réclamé, à cet effet, sans toutefois rencontrer la présidente du pays, Mme Dilma Rousseff, le support de la présidence du Brésil en faveur de la ratification rapide d’accords de coopération en vue de la création d’un corps de génie militaire en Haïti.

Si l’on croit les propos tenus par le chef de la Primature, cette force devrait être à même d’intervenir lors des catastrophes naturelles. Aussi, aurait-elle contribué dans la construction de routes, de ponts et d’autres infrastructures importantes pour le pays.

Toujours sur le plan sécuritaire, Port-au-Prince sollicite le support de Brasilia dans le renforcement du groupe d’intervention de la PNH (SWAT). Laurent Lamothe voudrait, compenser le départ graduel du contingent brésilien de la Minustah par la création d’une unité d’intervention rapide de 6 000 hommes au sein de la PNH.

Rappelons que cette visite a coïncidé à la convocation du chef de la Primature par un groupe de 7 sénateurs. A la question d’un journaliste, M. Lamothe tenait à préciser qu’il n’a aucune intention de faire obstacle au travail de contrôle des parlementaires. Aussi, promet-il de répondre correctement à cette convocation prévue le 4 juin prochain à la Chambre haute. « J’ai une double légitimité, devant le parlement et devant le Président de la République » a-t-il rappelé.

 

Jose Flécher

 

Une vingtaine d’individus interpellés par la PNH

Une vingtaine d’individus ont été interpellés par la Police nationale d’Haïti dans la zone métropolitaine.

Ils sont soupçonnés d’assassinats, de kidnapping, de viol, de vol et association de malfaiteurs.

L’information a été confirmée par le porte-parole adjoint de la PNH, l’inspecteur Garry Desrosiers.

Parmi les malfrats figurent les nommés Saint-Jean Garveny et Joachim Edmond impliqués dans l’enlèvement le 29 mai dernier dans la zone du Cul-de-Sac (en Plaine) de l’ex-colonel Irvin Méhu.

Selon Garry Desrosiers, le numéro 2 du gang dénommé base Vampire opérant dans les parages du Wharf Jérémie a été également appréhendé. Pierre Richard est accusé d’avoir participé dans plusieurs cas d’assassinats.

Plainte contre les agents de sécurité du Sénat de la République
 
Fegens Paul, le journaliste bastonné par les agents de sécurité du Sénat de la République, a déposé le mercredi 5 juin, une plainte contre ces agents au Parquet de Port-au-Prince. Il était accompagné de plusieurs autres journalistes, avons-nous appris.
Radio Boukman : 7 ans au service de Cité soleil

 

Le 8 juin, c’est l’anniversaire de radio Boukman, 95.9 FM, une radio communautaire qui se trouve à Cité Soleil considérée comme le plus grand bidonville de Port-au-Prince, la Capitale d’Haïti.

Depuis l’assassinat de son Président directeur général, Eliphète Nelson, le 1e mars 2012, la radio est dirigée par monsieur Joël Joachin entouré d’un staff administratif, de journalistes et de techniciens.

Ce samedi 8 juin, radio Boukman va fêter ses 7 années d’existence. A cette occasion, plusieurs activités sont prévues en son local dans la Cité, a expliqué Henri Alexis l’un des responsables de la station. Une messe est prévue au local même de la station et aussi une journée porte ouverte.

La mission de cette station de radio, selon M. Alexis, c’est de renseigner sur les nouvelles de la Cité, vendre l’image de la commune, faire l’éducation de la population et faire comprendre le rôle des élus locaux. Souvent d’autres personnes qui n’habitent pas la Cité présentent la population dans un autre angle qui n’est pas tout à fait réel, a-t-il fait savoir.

L’administration de la radio à quelques projets, dont le lancement pour bientôt d’une chaine de télévision. Mais les difficultés financières ralentissent le processus, a dit Alexis. Ce dernier a profité pour remercier les agences publicitaires et le secteur privé qui les a aidés à tenir pendant toutes ces années. Ad multos anos.

 

Walter Cameau

 

Radio RCH 2000 victime d’actes de vandalisme

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Les installations de radio RCH 2000 (96.1 FM) à Boutilliers, ont été saccagées et emportées dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin, a déclaré le directeur de l’information de la station, M. Jonis Saintilus. Il qualifie cet acte d’intimidation et de malhonnêteté.

 
Le MSPP plaide pour une prise en charge réelle des femmes
 
Les responsables du Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) ont organisé une journée de réflexions à l’occasion de la Journée internationale d’action pour la santé des femmes le 28 mai dernier dans les locaux de ce Ministère. Par cette rencontre, ils entendent sensibiliser la population sur la planification familiale en privilégiant la prise en charge des femmes.

« Promouvoir le droit sexuel et reproductif des femmes, prendre des initiatives visant à améliorer leur bien-être et celui de leur famille », sont entre autres thèmes qui ont été agités lors de cette journée des réflexions. Selon le responsable de la Santé reproductive du MSPP, le docteur Frantz Montès, la mise en place d’une politique de planification familiale pour les femmes, représente un pilier dans le cadre du développement d’Haïti.

Ainsi, il revient à mettre en place des dispositifs facilitant, la communication interpersonnelle, des causeries et des spots publicitaires. Cette initiative, explique M. Montès, vise à accroître l’accès des soins de santé aux femmes vivant dans les zones les plus reculées du pays. Ces dernières sont incontournables dans cette démarche, dit-il.

La célébration de cette Journée, poursuit le médecin, revêt une grande importance. Elle consiste à éduquer les adolescentes et les femmes dès l’âge de 15 à 49 ans sur la nécessité de s’impliquer dans cette voie.

Pour Marie Antoinette Toureau, directrice exécutive de « Konesan fanmi se lespwa timoun », cette stratégie doit prendre en considération la problématique du genre. C’est une initiative qui consiste, dit-elle, à privilégier les intérêts inhérents aux besoins des femmes. Souvent des recommandations sont élaborées sans tenir compte des besoins réels, alors qu’elles représentent le pilier dans une politique de planification familiale.

La directrice a en ce sens plaidé pour une plus large participation des femmes dans cette politique indispensable pour le pays. Cela permettra de venir à bout d’un ensemble de problèmes socio-économiques et culturels auxquels des milliers de femmes et mères de familles sont confrontées au quotidien. Dans cette perspective, Mme Toureau a dénoncé la privatisation des centres de santé du pays. Cette situation est à la base du fait que certaines familles sont privées des soins de santé, ce qui les rend vulnérables dans la majorité des cas.

En outre, les autorités haïtiennes doivent développer un partenariat avec les différents secteurs de la vie nationale, spécialement les organisations de femmes ayant travaillé dans le domaine. Cette initiative, souligne-t-elle, contribuera à éviter toute discrimination à des mères et femmes habitant dans les régions rurales. La planification familiale concerne également l’intégration des organisations communautaires de base. Aussi suggère-t-elle une approche globale du problème en harmonisant les services.

Dans la même veine, le docteur Michel Dalexis, obstétricien et gynécologue, prône l’équité de genre dans l’octroi des soins de santé. Toutefois, il invite les autorités à redoubler d’efforts en vue de réduire les inégalités sociales dans ce domaine. Cela, dit-il, permettra aux femmes de jouir des déterminants sociaux comme l’éducation par exemple. « Quand les femmes n’évoluent pas les sociétés ne se transforment pas».

Dans cette optique, M. Dalexis pense que les autorités doivent adopter une politique de santé pour contribuer à répondre aux principes d’égalité. Elle aura des retombées positives dans la vie socio-économique du pays à travers l’accès à l’emploi, la mobilité sociale, a-t-il conclu.

 

Reynold Aris

 

Haiti-Reboisement :Quelles sont les arbres à planter ?
 
Les spécialistes de l’environnement croient aujourd’hui que tout effort ayant pour but de reboiser ou d’augmenter la production agricole, devrait envisager d’abord la protection de l’environnement. C’est l’avis de Jean André Victor qui voit une grande faiblesse dans les campagnes de reboisement ne tenant pas compte généralement des espèces d’arbres qu’il convient de planter dans tel ou tel espace donné. De nos jours, selon l’ingénieur-agronome, Absalon Pierre, pour qu’une campagne de reboisement réussisse son objectif, elle doit tenir compte d’un choix spécifique de pépinières adaptées aux besoins agricoles en même temps qu’elles servent à reboiser et protéger les terres arables. De telle sorte que ces efforts viennent en même temps à la rescousse de la production nationale.

Comment choisir les espaces cultivables ? 

Pierre Richard Cajuste, auteur du texte : « la production agricole et problématique environnementale en Haïti », écrit que l’une des causes les plus importantes du déboisement en Haïti, à part les besoins énergétiques, est l’agriculture. « Certaines cultures, comme le café favorisant jadis une certaine couverture boisée, ont très peu d’intérêt aujourd’hui pour les paysans à cause de la forte compétition internationale et du manque d’encadrement ». Aussi Pierre Richard Cajuste pense-t-il que les décideurs devraient mettre en œuvre des politiques p et de poser des actions pour sensibiliser la population, particulièrement la paysannerie, sur l’importance des relations « production, environnement et développement », avec l’emphase sur le développement intégré à partir d’actes concrets et durables suivant des objectifs clairs et précis.

 

Jackson Joseph

 

Source: Le Matin

 



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