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Certains Port-au-Princiens très pessimistes quant à l’amélioration de leur niveau de vie

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Les différentes activités figurant dans le Bilan 2012 et perspectives 2013 du gouvernement semblent ne pas suffire pour diminuer voire dissiper le scepticisme de certains métropolitains concernant leur avenir. Certains d’entre eux, non seulement estiment que leur situation de vie socio-économique a nettement dégradé en 2012, comparativement à l’année dernière, mais se sont montrés très sceptiques quant à une éventuelle amélioration de celle-ci par l’équipe en place.

Dans son document intitulé «Bilan 2012 et perspectives 2013 » le gouvernement s’est vanté de l’implémentation de divers projets en vue de répondre aux besoins des groupes sociaux les plus vulnérables. Entre autres, ces programmes devraient permettre d’adresser les problèmes les plus cuisants comme la délinquance juvénile, le chômage, le sous-emploi, la situation socio-économique précaire des artisans et des travailleurs, la vie chère à travers la hausse des prix qui augmentent l’insécurité alimentaire. Cependant, parallèlement à la divulgation de ce bilan certains métropolitains estiment que leur situation de vie socio-économique a nettement dégradé en 2012 comparativement à l’année dernière.

C’est le cas de Roseline, mère de 4 enfants vivant à « Despinos », une petite localité de la commune de la Croix des bouquets. Depuis 2012, la situation de cette mère ne cesse de se détériorer à un point qu’elle se trouve dans l’incapacité de répondre aux besoins alimentaires de ses enfants. Le pire cette année, elle n’arrive même pas à envoyer deux de ces enfants à l’école par faute de moyens économiques. « J’ai l’impression que ma vie s’est transformée en un véritable enfer durant ces deux dernières années » a fait savoir Roseline. Cette dernière est l’une des personnes qui avait placé toute sa confiance dans le président actuel qui, selon elle, incarnait un réel changement. Au lieu de s’améliorer, Roseline pense que sa vie, tout comme celle de bon nombre de citoyens haïtiens, s’est nettement détériorée et elle affirme perdre tout espoir.

Il en est de même de Julien, un jeune de 25 ans originaire de « La Pointe », une section rurale de la commune de Port de Paix. Il vit actuellement à « Siloe » non loin de Delmas 33. Julien était obligé de se refugier à Port-au-Prince du fait que les rendements agricoles fléchissaient et de plus, les perspectives de redressements n’étaient pas réjouissantes. Accueilli à Port-au-Prince par l’un de ses cousins, Julien s’est lancé dans le « taxi moto ». Avant, tout se déroulait assez bien pour lui. Cependant, depuis quelques mois les clients sont très réticents à emprunter ce moyen de transport alors que les embouteillages sont devenus plus importants. 

Image of Haitians in a street in the Marché en Fer area, Port-au-Prince, Haiti

La plupart des clients nous confient qu’ils n’ont pas assez d’argent pour supporter les coûts de ce moyen transport. Une situation qui affecte considérablement ses revenus et sa façon de vivre. Tout comme bon nombre d’haïtiens, il souhaite une amélioration de sa situation car dit-il « je ne souhaite pas retourner à La Pointe où les paysans sont livrés à eux-mêmes ». « Et le changement promis par Martelly tarde à se concrétiser et l’aptitude mensongère des dirigeants actuels est très inquiétante » ajoute t-il.

Victime de l’incendie dont a été l’objet le marché de Tabarre dans la nuit du 25 février 2012, Mme Sadrack, une veuve de trois enfants qui a du consentir un prêt auprès d’une institution de microfinance du pays, critique vivement l’attitude des autorités qui n’ont rien fait pour leur venir en aide alors que leur vie entière et celle de leur famille dépendaient en majeure partie de ces activités. Ces dernières permettaient à Mme Sadrack de subvenir aux besoins primaires de ces enfants notamment leur alimentation et leur scolarisation. Une lourde responsabilité qu’elle ne parvienne pas à assumer pleinement cette année. « Je me demande à quoi servirait-il aux citoyens haïtiens d’élire des personnes qui n’arrêtent pas de les mentir et qui ne se soucient que de leurs poches » conclut-elle.

S’il est vrai que le gouvernement est bien conscient de la pauvreté extrême dans laquelle vivote une forte partie de la population cependant, la vie socio-economique de nombreux Haïtiens n’a cessé de se détériorer au cours de ces derniers temps. De nos jours, le besoin de manger devient un luxe pour les couches les plus vulnérables. Selon la CNSA les ménages haïtiens les plus vulnérables « même dans un contexte de réduction du coût du panier, ne parviennent pas à y accéder vraiment, faute de revenu adéquat. En effet, malgré l’amélioration observée, le coût du panier constitue un poids énorme du budget des plus pauvres. Même s’ils consacreraient 100% de leur revenu aux aliments, ils n’arrivaient pas à consommer ».

Pierre Ricardo Placide
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