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Brèves Nouvelles d’Haiti, 24 Février 2013

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Des organisations des droits humains exigent l’arrestation de Baby Doc


L’Amnesty International, Human Right Watch, le RNDDH et le Collectif contre l’impunité sont, entre autres, des organisations de défense des droits humains qui continuent d’exiger la comparution de Jean-Claude Duvalier en personne à la Cour d’Appel de Port-au-Prince.

Soulignons que cette affaire en continuation par devant ladite Cour, a été reportée à 3 trois reprises pour des motifs jugés purement fantaisistes, estiment certains commentateurs. En effet, pour tenter de pallier cette situation pour le moins dilatoire, la Cour d’appel a décerné le jeudi 21 février, un mandat d’amener contre l’ancien homme fort qui a dirigé le pays de 1971 à 1986.

Lors d’une rencontre avec la presse le vendredi 22 février, ces organisations nationales et internationales requièrent de la cour la mise en application de la décision prise afin que Jean-Claude Duvalier puisse y comparaitre de pieds fermes à l’heure et à la date fixées, soit le jeudi 28 février 2013 à 10 heures AM (Heure d’Haïti).

Les défenseurs des droits humains demandent aux autorités haïtiennes d’empêcher Baby doc, récemment bénéficié d’un passeport diplomatique, de laisser le territoire national. Ils jurent leurs grands dieux que l’ancien tyran doit être arrêté.

Rappelons que l’ancien Président à vie est accusé de corruption, de détournement de fonds publics et de crimes contre l’humanité, entre autres.

Déchu du pouvoir en 1986 et exilé en France où il a passé 25 ans, Jean Claude Duvalier est revenu au pays il y a 2 ans. Depuis son retour au pays natal, il fait l’objet de nombreuses dénonciations et de poursuites judiciaires.

 

Succès Estinvil

 

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Le ministre de l’Intérieur devant le Sénat


 Le ministre David Bazile

La Commission de l’intérieur et des collectivités territoriales du Sénat d’Haïti a rencontré le mercredi 20 février dernier, le ministre David Bazile. La Commission voulait avoir des explications sur les dépenses effectuées par ce ministère à la fin de l’année 2012. Les parlementaires souhaitent un audit de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.


Un tribunal de Port-de-Paix recommande la restitution des fonds


Le lundi 18 février, le tribunal de Première instance de Port-de-Paix a rendu un jugement r l’affaire de détournement de fonds du programme de scolarisation universelle gratuite à laquelle étaient impliquées plus de 60 personnes dont le directeur adjoint de l’éducation nationale dans le Nord-Ouest.

Environ 10 millions de gourdes ont été détournés dans une vaste fraude orchestrée par le responsable adjoint du ministère à Port de Paix. Le tribunal a ordonné la restitution de cette somme et de poursuivre 6 personnes devant le tribunal criminel.


Karl Jean-Jeune démis de ses fonctions de conseiller de la Première Dame

Photo : Florida Department of Corrections

Le Bureau de Communication de la Présidence informe que le Secrétariat Général du Palais National a reçu et accepté, le lundi 18 Février 2013, la démission de M. Karl Jean-Jeune comme employé de ladite institution.

Cette démission serait-elle une conséquence de la dénonciation du Réseau de défense des Droits humains (RNDDH) ? Rappelons que cet organisme a adressé une lettre ouverte au Président de la République pour attirer son attention sur la présence de Karl Jean-Jeune présenté comme un fugitif recherché par la justice américaine au Palais national faisant office de conseiller de la Première Dame, Sophia Saint-Rémy Martelly.

Selon le RNDDH, Karl Jean-Jeune qui travaillait à la Washington Mutual Bank en Floride comme cassier, a volé un total de 28.700 dollars américains. Après avoir admis avoir commis le vol, il a accepté de payer une amende et de restituer le montant dérobé.

 

Succes Estinvil

 

Sources : Palais national et RNDDH

Un présumé chef de gang assassiné au Bicentenaire

Angélo, ainsi connu, présenté comme un chef gang basé au village de Dieu (un bidonville situé au sud du Centre de la Capitale), a été assassiné en début d’après-midi, au bicentenaire, dans des circonstances non encore élucidées. Source : DDOPNH


« La reconstruction d’Haïti en images »



Les responsables de l’Institut Français d’Haïti (IFH) ont organisé le jeudi 21 février 2013 une exposition photos autour du thème « la reconstruction en images » dans les locaux de l’IFH. Par cette initiative, ils disent s’engager à informer la population de la réalisation des projets initiés dans le cadre de la reconstruction du pays.

Des images de débris, des murs de gabion, des kits scolaires et des berges de rivière, sont entre autres photos placardés çà et là dans la salle d’exposition de l’IFH. Selon les organisateurs, ces représentations visent à mettre en évidence les nombreux travaux qui ont été réalisés dans la dynamique de la reconstruction d’Haïti.

Pour l’administrateur du Fonds de reconstruction d’Haïti (FRH), Josef Leitmann, les bailleurs ont déjà mobilisé près de 400 millions de dollars américains. Ce fonds, indique-t-il, a contribué à la réalisation de 17 projets à travers le pays, particulièrement dans les zones ayant été affectées par le séisme de janvier 2010.

Monsieur Leitmann a salué la réalisation de ces nombreux projets après le passage de ce tremblement de terre dévastateur en Haïti. Mais, il reste beaucoup à faire dans le cadre de la reconstruction du pays, a-t-il admis.

Soulignons que ces différents projets ont débuté en juin 2010 et prendront fin à la fin de 2017.

 

Reynold Aris

 

Guyler C. Delva prend sa distance



L’ancien responsable de SOS Journaliste, Guyler C. Delva dit prendre sa distance par rapport à la note censurant la liberté de la Presse publiée par le Ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Jean Renel Sanon. L’ancien secrétaire d’Etat à la Communication du pouvoir « Tèt Kale » juge inopportun un tel communiqué à l’occasion du déroulement du Carnaval national dans la deuxième ville du pays. Cette note n’était pas nécessaire, a-t-il laissé entendre dans une interview accordée à Eddy Jackson Alexis.

L’actuel conseiller en communication du Président de la République condamne, toutefois, les dérives dont font montre certains intervenants dans les médias du pays. Monsieur Delva en a profité pour dénoncer les mauvais traitements infligés aux journalistes de RFM au Cap-Haïtien par des policiers affectés à l’Unité de sécurité générale du palais national (USGPN), alors que ces confrères étaient dans l’exercice de leur métier. L’ancien membre de l’administration Martelly/Lamothe dit également réprouver l’expulsion de certains médias dont Radio Télé Caraïbes lors du bal des reines et des rois au Palais sans souci, à Milot. Lequel bal qui a précédé la tenue au Cap-Haïtien des festivités carnavalesques les 10, 11 et 12 février dernier.

Par ailleurs, Guyler C. Delva a fustigé les organisations de défense des Droits de l’homme qui qualifient de persécutions politiques une éventuelle comparution des ex-présidents René Préval, Jean Bertrand Aristide et certains membres influents du parti « Fanmi Lavalas » relative au dossier de l’Assassinat de Jean Léopold Dominique.

« Il ne s’agit pas d’une instrumentalisation de la Justice dans le but de persécuter qui que ce soit. L’important, pour nous, c’est que justice soit rendue à Jean Dominique », exige Guyler C. Delva.

 

Succès Estinvil

 



Le choléra sévit à Gros-morne



Depuis son apparition le 19 octobre 2010, le choléra continue sa marche vertigineuse en Haïti. Il a déjà touché plus de 300 000 personnes et a coûté la vie à plus de 7 000 dans le pays. Malgré les nombreuses promesses des autorités locales et internationales, cette épidémie ne cesse de se propager à travers les différentes villes du territoire. Ainsi, elle frappe à plein fouet la ville de Gros-morne (située dans le département de l’Artibonite) où près d’une trentaine de gens ont été hospitalisés. La situation est préoccupante pour les habitants de cette commune.

Selon l’agent exécutif intérimaire de cette ville, Ruben Beaugé, les habitants sont incapables de faire face à la recrudescence du choléra. Le manque d’infrastructures adéquates, précise-t-il, constitue l’un des problèmes criants expliquant la propagation de ce fléau dans la région.

À entendre M. Beaugé, une ville d’envergure de Gros-morne ne peut venir en aide à sa population avec la mise en place d’un seul Centre de traitement de choléra (CTC) qui est dysfonctionnel actuellement. La situation dit-il, demeure alarmante tenant compte du manque de professionnels de la santé qui permettraient de venir à bout de cette maladie. Aussi, en appelle-t-il aux autorités centrales en vue de voler au secours de ces personnes subissant la loi de cette épidémie durant les dernières vingt-quatre heures.

Selon lui, les autorités devraient intervenir en urgence en vue de permettre aux personnes infectées par cette épidémie de recevoir les soins nécessaires. En outre, cette commune devrait disposer d’Unités de traitement de choléra (UTC) munies de Points de réhydratation orale (PRO) permettant de sauver la vie des gens, ajoute l’agent exécutif de la ville de Gros-morne.

Tout compte fait, combattre le choléra constitue l’une des grandes priorités du gouvernement Martelly/Lamothe. Les responsables du Ministère de la Santé publique et de la population (MSPP) avaient annoncé récemment un ensemble de mesures visant son extirpation.

Malgré l’accusation portée contre la force onusienne dans l’implantation du choléra en Haïti, l’Organisation des Nations Unies (Onu) par le biais du secrétaire général, Ban Ki-Moon, a lancé le 11 décembre dernier une levée de fonds où elle espère collecter plus de deux milliards de dollars américains en vue d’éradiquer cette épidémie dans le pays. En attendant des compatriotes en meurent au quotidien.

 

Reynold




L’AJH pour l’enterrement définitif du décret du 31 juillet 1986

L’Association des journalistes haïtiens (AJH) informe ses membres et l’opinion publique que son secrétaire général, Jacques Desrosiers, à la tête d’une délégation, a participé à une réunion d’information avec la commission Justice, Sécurité, Police du Sénat de la République, le mardi 20 février 2013. 

À cette réunion à laquelle a participé Liliane Pierre-Paul, présidente de l’Association nationale des médias haïtiens (ANMH), la corporation a exprimé ses préoccupations quant à un retour aux années de plomb de la dictature, avec la publication de la note du 10 février 2013 du ministère de la Justice citant des articles du code pénal sur la diffamation et le fameux décret scélérat et anachronique du 31 juillet 1986 sur la pratique du journalisme en Haïti.

L’AJH, indignée de la référence faite à cette période de lutte pour la démocratie et la liberté de presse, a présenté une requête au Sénat de la République pour qu’aucun pouvoir, pour le présent et pour l’avenir, n’utilise plus ce décret. 

L’Association des journalistes haïtiens (AJH) apprécie l’intérêt de la commission et réaffirme sa foi dans le respect des prérogatives des pouvoirs de l’État. 

Une requête portant la signature du Secrétaire général de l’AJH a, en ce sens, été adressé au Grand Corps. 

En voici la teneur:

Port-au-Prince, le 20 février 2013 Sénateur Pierre Franky EXIUS

Président de la commission Justice, Police, Sécurité Sénat de la République

Monsieur le président ; 

L’Association des journalistes haïtiens (AJH) a l’honneur de vous saluer et vous demande instamment de prendre toutes les dispositions nécessaires pour stopper définitivement l’utilisation du décret du 31 juillet 1986 dont le contenu se révèle contraire tant à l’esprit qu’à la lettre de la Constitution en vigueur. 

En effet, à la date du 10 février 2013, le ministre de la Justice, Me Jean Renel Sanon, a évoqué ce décret du 31 juillet 1986 pour porter atteinte à l’exercice de la liberté de presse et d’expression. Cette note du ministre de la Justice – qui renvoie à l’époque de la pensée unique – fait planer de graves menaces sur la démocratie, l’État de droit et semble faire pendant à d’éventuelles mesures répressives contre la communication de masse. 

L’Association des journalistes haïtiens signale à votre honorable attention que ce décret, en ses articles 3, 8 et 10, s’avère non conforme aux dispositions des articles 28 et 28-1 de la Constitution. 

Aussi, l’AJH demande-t-elle à la commission Justice d’introduire le dossier auprès de l’assemblée des sénateurs en vue de prendre, au plus vite, les mesures dans les limites de ses prérogatives pour stopper définitivement l’utilisation du décret 31 juillet 1986. 


Jacques Desrosiers Secrétaire général



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