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UNE FEMME DECLAREE MORTE , EN SEPTEMBRE 2011 , RETROUVEE VIVANTE LE JOUR DES MORTS

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Jacqueline Jean, déclarée décédée depuis le 8 septembre 2011, a été retrouvée vivante le vendredi 2 novembre 2012 aux Gonaïves, non loin d’un monument historique, appelé Madan Colo.

« La personne retrouvée est bel et bien ma femme », confirme son mari Gérard Silméus.

Jacqueline Jean fut, pourtant, déclarée morte depuis le 8 septembre 2011 à Dorlette, une localité de Labranle – 5e section communale des Gonaïves – après avoir subi une opération chirurgicale à Cange (village du Plateau central), où elle a été hospitalisée pendant plus de deux ans, selon l’un de ses enfants, Junior Silméus.

Ses funérailles ont été chantées le 12 septembre 2011 à la paroisse Sainte-Anne de Labranle. Jacqueline Jean a été inhumée au cimetière de cette même localité, se rappelle Gérard Silméus.

« C’est un miracle. Je suis content et à la fois ému de voir ma femme ressuscitée. Je ne m’attendais pas à cela », ajoute Silméus.

La « ressuscitée » Jacqueline Jean a passé sa première nuit au commissariat avant d’être conduite à l’évêché des Gonaïves, où elle a assisté, le samedi 3 novembre 2012, à une messe dite quotidiennement.

Le célébrant principal, l’évêque des Gonaïves, Ives Marie Péan, en a profité pour lui faire une prière spéciale.

Sur demande de l’évêque de l’Artibonite, Jacqueline Jean a été examinée par un médecin qui a déclaré sa santé stable, quoiqu’elle soit un peu faible.

Depuis qu’elle a été retrouvée, elle refuse qu’on la touche.

Chrétienne pratiquante, tête baissée, elle répète la même phrase, d’une voix nasillarde : « Ne me touche pas, ne m’ennuie pas. Merci Jésus, merci Jésus ».

Avant son décès déclaré, en septembre 2011, Jacqueline Jean a été une dirigeante d’église. Elle était présidente d’une chorale appelée « Flambeau » à la paroisse Sainte-Anne de Labranle.

Elle est mère de six enfants, 3 garçons et 3 filles.

Un frère de Jacqueline Jean, Marc Joseph Jean, craint que sa sœur ne reste pas toujours ainsi prostrée et distante.

Selon lui, l’évêque des Gonaïves Ives Marie Péan devrait passer sa robe de prêtre à Jacqueline Jean, conformément à une croyance populaire.

 
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